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MagicManu.com
N°1 français du Tuning Virtuel
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gpadpo
Protoxyde d’azote
Age: 29
Inscrit le: 14 Nov 2004
Messages: 11481
Réalisations: 5
Localisation: Nantes
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| Manu a écrit: | | gpadpo a écrit: | tt con  |
tout |
me suis fait avoir 
| Parotech_Concept a écrit: | | looool le mec en deux mots il trouve de s'auto cassé |
ouai t'as vu! |
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gpadpo
Protoxyde d’azote
Age: 29
Inscrit le: 14 Nov 2004
Messages: 11481
Réalisations: 5
Localisation: Nantes
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| Manu a écrit: | | tapadpo : désolé mais je ne pouvais pas te louper ! |
ouai je sais je sais j'ai honte mdr |
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VinC913
Protoxyde d’azote
Age: 28
Inscrit le: 20 Fév 2005
Messages: 1389
Pas de réalisation
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| Manu a écrit: | Cherche pas d'excuse, il y a un avertissement en rouge à chaque fois que tu postes.
Et puis c'est pour vous aussi, quand tu vas chercher du boulot tu vas rédiger tes motivations en language SMS ? |
nan mais moi quand j'écris normalement ou alors pour un document tu vois je suis concentré je fais atention mais sur l'ordi pour me détendre la si en + on peu pas faire des abréviations genre DSL ou SLT voire BJR cest abusé
et puis j'avou t'as raison wally mais maintenant j'essaye d'écrire normal aussi sur msn |
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neotun
So Freestyle
Age: 98
Inscrit le: 19 Juin 2003
Messages: 7049
Réalisations: 7
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je sais que ya des flemmards qui vont dirent "la flemme de lire, en résumé, ça dit quoi ?" ceux là peuvent s'abstenir de répondre
| Citation: |
C'est ma faute ! Ma très grande faute !
Quand on se trompe dans un calcul, on commet une erreur. Pour l'orthographe, cela devient une faute . Le français entretient avec l'orthographe de sa langue une relation passionnelle , presque tragique. On ne peut que constater l'échec de toutes les réformes qui ont cherché à la simplifier, sa mise sur un piédestal par un Bernard Pivot, et surtout –c'est là plus inquiétant- le blocage qu'éprouvent certains élèves et beaucoup d'adultes. Ainsi leur absence de maîtrise de l'orthographe leur interdit parfois toute volonté de communiquer par écrit. L'orthographe du français devient une forteresse et vouloir simplifier l'accord du participe passé, c'est vouloir raser le château. Quelle stupidité !
A cette dramatisation s'est ajoutée depuis quelques années le stade ultime : la médicalisation ! L'élève devient dyslexique ou dysorthographique. On le fait courir du médecin au psychologue en passant par l'orthophoniste. Ainsi avons-nous contribué à rendre l'écriture et sa ribambelle de fautes objet de répulsion et avons-nous mis en place une communication qui ne fonctionne plus que sur le canal « voir-dire ». De ce fait notre fonctionnement social s'en trouve bouleversé. Le temps de « les paroles s'envolent et les écrits restent » laisse place à « les paroles s'envolent…» Comme on n'écrit plus, on est fatalement conduit à ne plus lire. Qui peut encore éprouver la pensée de Nathalie Sarraute « parce que quand j'écris, j'écoute, tout ce que je lis, je l'entends » ?
Une des conséquences directes de ce carcan orthographique est l'adoption dans le cadre des nouvelles technologies -SMS, causeries, forum, courriel, etc. – du « langage jeune », une écriture phonétique ou révisée. C'est une volonté de s'affranchir d'un complexe tout en intégrant une communauté. Puisque la langue résiste, on la brise . Même les chercheurs et certains dirigeants en arrivent à écrire directement en anglais -alors que ce n'est pas toujours une obligation- comme s'ils voulaient s'affranchir des difficultés imposées par leur langue maternelle, car si les correcteurs orthographiques sont venus gommer les erreurs lexicales ou les coquilles, ils ont encore bien du mal avec l'accord du participe passé.
Toutefois, l'orthographe complexe de notre langue est partie intégrante de son génie . La mise en œuvre de ses « règles » sollicite constamment notre perspicacité ; et, comme c'est en sollicitant l'intelligence qu'on le devient, remercions la divine providence pour la complexité de notre orthographe. C'est aussi sa difficulté qui la rend signifiante. Les « bons élèves » sont en général bons en orthographe et les « mauvais élèves », mauvais ; et, quand ce n'est pas le cas, le signal est encore plus fort. On constate d'ailleurs que la messe est dite dès le cycle 1 de l'école et qu'il ne s'agit ensuite que d'une progression possible par rustines. On est bien dans l'ordre d'un blocage plus affectif que cognitif . Il faut dire que la collection de zéro qui en découle n'est pas faite pour réconcilier l'élève en difficulté orthographique avec l'écriture. L'orthographe française fait appel à une capacité d'abstraction difficile et à un travail de mémorisation lourd que l'élève en difficulté orthographique arrivant en 6ème peut difficilement fournir. A cette épreuve viennent s'adjoindre des regards contradictoires peu cohérents : pour certains être bon en français, c'est être bon en orthographe, être bon en dictée, c'est être bon en français; pour d'autres l'orthographe est la science des ânes ; d'autres encore pensent que c'est en lisant et en faisant des dictées qu'on améliore son orthographe et la plus grande partie est persuadée que l'orthographe ne sert pas à grand-chose.
Résoudre les problèmes orthographiques d'un élève relève d'une stratégie globale qui repose sur son propre désir et sa propre volonté. Nous ne pouvons que mettre en lumières ses déficiences et lui donner des stratégies de résolution. Ce n'est hélas pas la connaissance de la règle qui fait disparaître l'erreur ! Si nous pouvons difficilement agir sur le désir, nous nous apercevons toutefois qu'en confrontant l'élève de multiple fois à la même difficulté, il finit par la résoudre plus par imprégnation que par réflexion. C'est d'ailleurs ce qui explique que les élèves finissent toujours par progresser en orthographe, comme malgré eux . Il faut donc confronter l'élève, à l'école comme à la maison, à des situations orthographiques multiples, lui offrir des pistes variées et lui donner la possibilité de faire sien ce problème… s'il le désire. Il est le seul à détenir la solution.
Evaluer l'orthographe
La dictée reste l'exercice traditionnel d'évaluation. Nous avons aussi à notre disposition toute une série d'exercices qui visent à sérier un point précis. Toutefois , c'est sur la rédaction que nous obtiendrons une évaluation plus signifiante . Bien écrire, c'est aussi, bien orthographier.
On a trop souvent une vision simpliste du champ orthographique parce qu'on le lie à la dictée. En liant l'orthographe à la rédaction, on s'apercevra qu'elle reste un outil essentiel d'écriture, qu'elle est porteuse de sens . Ainsi la ponctuation, la concordance des temps et certaines maladresses syntaxiques sont partie intégrante de l'orthographe. Par exemple, si vous voulez jouer avec les dictées, une pratique oubliée, mais combien signifiante est à remettre au goût du jour : Ne donnez pas la ponctuation ! Ainsi obligez-vous l'apprenant à donner du sens, à essayer de comprendre au lieu de se focaliser sans réflexion sur les mots ou les groupes de mots.
S'il est essentiel que l'élève perçoive ses lacunes, il est non moins important qu'il perçoive aussi ses progrès.
Une première astuce consiste à passer par les pourcentages (erreurs x 100 / nombre de mots) en sachant que toutes les erreurs ont le même poids, qu'on peut avoir plusieurs erreurs sur le même mot.le score acceptable attendu pour tout écrit d'un élève doit se situer au-delà de 95 %. Il sera assez facile pour des parents de souligner par exemple les erreurs sur les 100 premiers mots d'un écrit. On peut de la même manière ne porter son pourcentage que sur certains mots (l'accord des verbes par exemple) selon la difficulté du texte. Cette démarche autour du pourcentage ne reste véritablement probante que dans le cadre de l'écrit personnel : la rédaction, la copie d'une leçon…
Se pose maintenant un autre problème : comment donner du sens à la correction ? Il ne suffit pas de dire à l'élève qu'il a fait une erreur, encore faut-il le plus souvent lui préciser le type d'erreur pour qu'il puisse la corriger et surtout pour qu'il puisse identifier certaines de ses faiblesses. Ainsi certains élèves sont-ils fâchés avec les accents, d'autres avec les homophones grammaticaux. En les obligeant à décompter et à classer leurs erreurs on les conduira, s'ils le désirent, à porter leur attention sur des points particuliers.
Il faut, avant d'aller plus avant, constater que la plus grande partie des élèves qui nous arrivent en 6ème ne font pas la différence entre un adjectif qualificatif et un adverbe, se demandent quels monstres se cachent derrière le participe passé ou un passé simple. Certains ignorent totalement la ponctuation et sont persuadés qu'on écrit comme on parle. On lance souvent le chiffre de 20 % des élèves qui ne savent ni lire ni écrire en entrant en 6 ème . En réalité seuls 20 % des élèves savent vraiment lire et écrire, ce qui signifie qu'ils donnent du sens, qu'ils sont capables d'extrapoler à partir de ce qu'ils lisent ou écrivent. En fait, les leçons d'orthographe ne profitent qu'à cette frange là. Que voulez-vous que votre élève en difficulté fasse de votre règle d'accord du participe passé puisqu'il n'identifie pas le concept même de participe passé ! On devra donc le plus souvent fonctionner de manière plus empirique que raisonnée et accepter certaines erreurs tant que le concept n'est pas assimilé. Nous avons la chance en collège et plus tard encore d'avoir des élèves qui passent plus ou moins vite du stade concret au stade abstrait et sont donc de plus en plus aptes à assimiler les concepts orthographiques de notre langue. Ne soyons pas trop pressés.
Pour en revenir à la correction, on peut utiliser un tableau de codage (niveau 6ème/5ème que vous pouvez en télécharger ici) et fonctionner en trois temps :
Le premier consiste à souligner toutes les erreurs . On demande à l'élève de corriger seul celles qu'il peut absolument identifier en reportant le codage sous l'erreur et en justifiant sa correction. Dans une deuxième temps, on codera les erreurs restantes en lui demandant de les corriger seul. Ce n'est que dans un troisième temps qu'on pourra expliquer les erreurs persistantes . Afin que cette approche ne soit pas trop fastidieuse, il importe de la mener de manière tempérée et de ne pas aller au-delà d'une vingtaine d'erreurs à corriger et ne pas hésiter à laisser pour plus tard certaines corrections que l'élève ne serait pas apte à appréhender.
B. Gobert, 02/05
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source : ici
[edit] url |
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L'anomalie est systémique...
Dernière édition par neotun le 31 Mar 2005 20:32; édité 1 fois |
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gpadpo
Protoxyde d’azote
Age: 29
Inscrit le: 14 Nov 2004
Messages: 11481
Réalisations: 5
Localisation: Nantes
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ouai j'ai la flemme de lire
sinon pas mal ta source mdr le lien marche pas si t'as trouvé ça là t'es fort  |
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Wally
Actuellement banni
Protoxyde d’azote
Age: 31
Inscrit le: 17 Mar 2004
Messages: 4019
Réalisations: 9
Localisation: Marseille
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je viens de tout lire, c'est gentil mais .... pourquoi tu postes ça ? 
PS : pour la source, supprimez le slash a la fin de l'url |
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xenon
Averti: 1 fois
1.0L
Age: 27
Inscrit le: 31 Mai 2005
Messages: 11
Pas de réalisation
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moi aussi jai un clavier qwerty masi je fasi pareil mes accents ' pour faire sa faut faire shift plus le signe a coter du m ya po descuse pour so |
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neotun
So Freestyle
Age: 98
Inscrit le: 19 Juin 2003
Messages: 7049
Réalisations: 7
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| xenon a écrit: | | moi aussi jai un clavier qwerty masi je fasi pareil mes accents ' pour faire sa faut faire shift plus le signe a coter du m ya po descuse pour so |
Moi aussi j'ais un clavier qwerty, mais je fais pareil mes accents < ' >, pour ça il faut faire "shift" plus le signe à côter du "m".
Il n'y a pas d'excuse pour ça
(...) |
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L'anomalie est systémique... |
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neotun
So Freestyle
Age: 98
Inscrit le: 19 Juin 2003
Messages: 7049
Réalisations: 7
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| Tuner_du_57 a écrit: | | Houla , faut lire ce truc ??? |
on aurait put se passer de cette réaction |
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L'anomalie est systémique... |
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